Le Parti libéral-démocrate, qui dirige la scène politique japonaise, fait pression pour des réformes fiscales immédiates dans le secteur des cryptomonnaies. Une déclaration récente Souligné que l'équipe du projet web3 du parti a présenté le 12 avril un document stratégique, appelé « Livre blanc », signalant un mouvement vigoureux vers des ajustements réglementaires favorables.
Cette initiative fait suite à l'annonce du gouvernement en février selon laquelle il prévoit d'autoriser les fonds de capital-risque à investir dans des sociétés locales de cryptomonnaie, marquant une étape importante vers le renforcement de l'écosystème cryptographique du pays. L’équipe du projet web3 a souligné la nécessité de traiter les « profits et pertes » des transactions cryptoactives avec un régime fiscal spécifique basé sur l’auto-évaluation, soulignant l’urgence de cette réforme. Le rapport a déjà été transmis à l'unité de promotion de la société numérique du parti.
Actuellement, les traders de cryptomonnaies au Japon sont tenus de déclarer leurs profits et pertes liés aux transactions de cryptomonnaies comme « autres revenus » sur leur compte de résultat annuel. Cela se traduit par une charge fiscale qui peut varier considérablement, les personnes à faible revenu payant environ 11 % tandis que celles appartenant aux tranches supérieures peuvent être confrontées à des taux supérieurs à 50 %.
Contrairement à de nombreux pays où les bénéfices des cryptomonnaies sont imposés comme des plus-values, le Japon fait face à des pressions continues de la part d’activistes cherchant à réviser ces politiques. Ces voix ont trouvé un allié en la personne du Premier ministre Fumio Kishida, dont l’administration a récemment affiché une approche pro-web3, notamment des réformes qui ont déjà profité aux entreprises en supprimant les impôts sur les gains non réalisés.
Si l'unité de promotion de la société numérique soutient la réforme fiscale pour les entrepreneurs individuels, elle sera transférée au Conseil de recherche sur les affaires politiques du parti. Si elle est approuvée, cette réforme deviendra la politique officielle du Parti libéral-démocrate, permettant aux législateurs de présenter un projet de loi à la Diète nationale.
Les partisans du livre blanc cherchent à positionner le Japon comme leader de la révolution Web3, en mettant l'accent sur le soutien au développement de la technologie. blockchain dans des projets d’infrastructures sociales. Les changements proposés incluent, outre la séparation de l’imposition des bénéfices cryptographiques, la possibilité de reporter les pertes jusqu’à trois ans, un ajustement qui pourrait alléger le fardeau des traders en période de ralentissement.
L’industrie japonaise des crypto-monnaies a accueilli favorablement la nouvelle. Sota Watanabe, PDG d'Astar Network et de Startale Labs, a commenté : « L'article couvre de manière exhaustive les principales questions que l'industrie considère comme nécessitant des améliorations. »
