La Fondation Ethereum, connue pour être l'une des pierres angulaires du développement de la deuxième plus grande blockchain en termes de capitalisation boursière, l'organisation à but non lucratif basée en Suisse se retrouve désormais sous le feu des projecteurs du gouvernement. Les détails de cette enquête, qui restent sous couvert de confidentialité, ont commencé à être révélés à travers une publication sur le GitHub de l'organisation en date du 26 février 2024, révélant le début d'une enquête menée par un organisme gouvernemental encore non identifié.
Ce développement intervient à un moment de transformation pour Ethereum, qui, après son lancement en 2015 via une Initial Coin Offer (ICO), a récemment subi une mise à jour technique importante baptisée Dencun. Ce scénario ajoute une couche supplémentaire de complexité à l’écosystème Ethereum déjà complexe, soulevant des questions sur les implications possibles d’une telle enquête.
Dans cette atmosphère d'incertitude, le site Web de la Fondation Ethereum a supprimé une déclaration précédente niant tout contact des autorités cherchant des données privées. La suppression de cette déclaration, ainsi que l'avis d'un mandat de perquisition, suggèrent un changement dans l'interaction entre la Fondation et les autorités de régulation. Cette décision indique à son tour une possible avancée dans l'enquête qui, selon les spéculations d'un avocat proche du dossier, pourrait impliquer une collaboration entre les régulateurs suisses et la Securities and Exchange Commission des États-Unis (SEC).
En outre, le contexte de cette enquête est étroitement lié au processus d'examen par la SEC de plusieurs demandes de fonds indiciels de crypto-monnaie (ETF) basés sur Ethereum. Le lien entre l'enquête et la date limite du 23 mai pour la décision de la SEC sur ces ETF soulève des questions sur l'impact que de tels événements réglementaires pourraient avoir sur la trajectoire future d'Ethereum et, par extension, sur la marché de la crypto-monnaie dans son ensemble.