Dans le cadre d'une démarche stratégique visant à élargir la gamme de produits financiers disponibles, la Bourse de Londres (LSE) annoncé qui commencera à proposer des billets négociés en bourse (ETN) Bitcoin et Ethereum à partir du 28 mai. Cette annonce marque une étape importante vers l’inclusion des actifs numériques sur les plateformes de trading traditionnelles, ouvrant de nouvelles voies aux investisseurs professionnels.
À partir du 8 avril, les entités intéressées peuvent désormais soumettre leurs candidatures pour lister leurs ETN Bitcoin et Ethereum sur ce nouveau segment de marché LSE. Cette période précoce permet aux émetteurs de s'aligner sur les exigences de cotation et d'organiser les documents requis pour l'approbation, y compris un prospectus détaillé qui doit être validé par la Financial Conduct Authority (FCA).
La LSE vise à faciliter la participation d'un grand nombre d'émetteurs au lancement, fixant au 15 avril la date limite pour la soumission d'une lettre d'intention et d'un projet de prospectus, démontrant le respect des lignes directrices établies pour les ETN Crypto. Seuls les prospects qui reçoivent le feu vert de la FCA verront leurs ETN cotés, soit sur le marché principal, soit sur la liste officielle de la bourse.
La différenciation entre les ETF et les ETN réside dans la structure de chacun. Alors qu'un ETF fonctionne comme un panier d'actifs dont l'investisseur possède une fraction, un ETN est comparable à une dette non garantie émise par une banque, qui alloue des ressources pour investir dans des actifs qui suivent un indice spécifique, reflétant leur performance en valeur. .
L'achat d'une action ETF implique une participation directe dans les actifs sous-jacents, tandis que l'achat d'un ETN équivaut à prêter de l'argent à la banque en échange d'un rendement promis basé sur la performance de l'indice sous-jacent.
Conformément aux directives de la FCA, les prochains ETN Bitcoin et Ethereum seront accessibles exclusivement aux « investisseurs professionnels », limitant la participation aux établissements de crédit et aux entreprises d'investissement autorisés à opérer sur les marchés financiers, à l'exclusion des investisseurs particuliers.
Cette évolution intervient alors que le LSE cherche à revitaliser sa position de centre financier de premier plan, après avoir été confronté à une baisse du nombre de sociétés cotées et à une réduction de l'activité commerciale, selon a la une dans un récent rapport de Bloomberg. L'adoption d'actifs numériques réglementés et sécurisés pourrait être essentielle pour attirer davantage d'investissements et maintenir la pertinence du Royaume-Uni dans le paysage économique des actifs numériques.
